mardi 31 janvier 2017

Du judo aux sévillanes

Il y a 6 ans, à peu près à la même date, un mardi aussi, j'étais au bord du tatami, en train de nouer ma ceinture noire pour maintenir mon kimoni. Concentrée. Déterminée.
Je préparais les championnats de France universitaires de judo qui auraient lieu quelques semaines plus tard.
Ce ne serait pas ma première participation mais toujours la même sensation de peur, de fierté et d'excitation. Toujours la même nécessité de dépassement de soi, d'oubli des limites.
Je ne le savais pas encore mais je ne les ferai jamais ces championnats.... Ce salut à Jigoro Kano serait un des derniers.
Je l'ignorais alors mais un avc allait passer par là.
Bientôt 6 ans plus tard, ce n'est plus une ceinture noire que je noue mais la boucle de mes chaussures de sévillanes, le bout de mon foulard, la fleur dans mes cheveux.
Maintenant le mardi soir, ce n'est plus des cheveux en bataille mais un chignon travaillé et une petite touche de rouge à lèvre que je porte.
Mes mardis soirs sont bien différents, moins palpitants, moins combatifs mais je retrouve une sensation commune. Ce petit pincement au ventre quand je sens mon corps vibrer pour quelque chose que j'aime.

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